Scientifique

Analyse

Genre

Durée de lecture : 17min

Les défis de la mise en œuvre d’un cadre linguistique intégrant la dimension de genre dans une organisation internationale 

publié le

04/15/2025

écrit par

Rédacteur principal

Kevin Isaacs Kawi

À l’OMSA depuis 2021 et coordinateur des publications depuis 2024, Kevin contribue à la production des publications phares de l’OMSA : The Animal Echo, la Revue scientifique et technique, ainsi que les publications ad hoc et les co-publications. Il est titulaire d’une licence (BA) en espagnol et sciences politiques et d’une maîtrise (MA) en interprétation et traduction (français et espagnol vers l’anglais). Il aime les promenades, les podcasts et les cafés sans sucre.  

Margarita Amézquita

Titulaire d’un Master en langues modernes, option sciences politiques, et d’un Master en traduction éditoriale, économique et technique (espagnol, anglais et français), Margarita collabore avec l’OMSA depuis 2005. Elle participe activement à des associations de protection de l’environnement et de la nature. 

Ella Micheler

Éditrice, rédactrice et traductrice, Ella est consultante éditoriale pour l’OMSA depuis 2023, contribuant à son guide de style et à d’autres publications. Elle est titulaire d’une licence (BA) et d’une maîtrise (MA) en littérature mondiale moderne et création littéraire, et dirige la maison d’édition indépendante Kurumuru Books. Elle aime jardiner et dresser ses animaux de compagnie. 

Anne Reale-Bailly

Anne travaille à l’OMSA depuis 2013. Actuellement à l’Unité des Achats et la Direction de l’Administration, elle est également référente pour le process de traductions internes. Diplômée en traduction (anglais et allemand vers le français), Anne adore les Beatles, la Grèce et le ukulélé.

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Élaboration de guides de style en anglais, en français et en espagnol pour l’OMSA

Il y a cent ans, en 1924, 28 nations fondatrices se sont réunies à Paris pour créer lOffice international des épizooties (OIE), aujourdhui connu sous le nom dOrganisation mondiale de la santé animale (OMSA) [1] (voir Figure 1). Cent ans plus tard, la structure de lOrganisation est nettement plus diversifiée, non seulement en termes de représentation géographique (183 Membres répartis dans cinq régions) [2], mais aussi en termes de genre [3,4]. 

Figure 1. Représentants des pays fondateurs de lOffice international des épizooties [1] ©OMSA

Bien que l’OMSA ait accompli de grands progrès en matière dégalité des sexes, tant au sein de lOrganisation que dans le domaine plus large de la santé animale, il reste encore du chemin à parcourir. Dans ce contexte, le groupe de travail sur le genre (voir Figure 2) a été créé en décembre 2021 [5], avec pour mission d’étudier la manière dont le genre affecte le travail de lOMSA, d’identifier les besoins en formation et, enfin, de créer une politique organisationnelle sur le genre afin de promouvoir légalité entre les sexes [6]. 

Figure 2. Délégués, représentants de gouvernements nationaux, dorganisations non gouvernementales et de la société civile, et membres du personnel de lOMSA discutant
du rôle du genre dans les domaines de la santé animale et vétérinaire lors du « World Café on Gender »,
organisé par le groupe de travail sur le genre de l
OMSA lors de la 90
e Session générale en mai 2023 ©OMSA/Gabriel Reyes 

Nous pouvons favoriser une plus grande égalité en revenant à l’essentiel et en examinant le langage que nous utilisons, ou plutôt les langues, car l’OMSA est une organisation internationale dont les langues officielles sont l’anglais, le français et l’espagnol. L’OMSA a saisi cette opportunité de changement positif : en janvier 2024, elle a lancé un tout nouveau guide de style pour la langue anglaise, afin d’assurer la cohérence, la clarté et la rigueur scientifique de tous ses produits écrits, et d’offrir des conseils sur la prise en compte des questions de genre dans le langage [7]. 

Dans cet article, nous nous penchons sur l’élaboration d’une écriture non sexiste pour le guide de style anglais et explorons des considérations importantes pour l’élaboration future des guides de style complémentaires en français et en espagnol. 

Anglais

Même si l’anglais puise ses racines dans les langues germaniques occidentales et qu’il est influencé par le vieux normand, le vieux norrois, le latin et le grec [8], il n’a pas la structure sexuée si commune à de nombreuses langues indo-européennes modernes telles que le français et l’espagnol. Cela ne veut pas dire qu’il est facile de rédiger des textes non sexistes, l’anglais regorge d’expressions et de mots qui renforcent les attentes de la société en matière de masculinité et de féminité et qui n’ont pas leur place dans les publications de l’OMSA. En outre, l’anglais n’est pas régi par une autorité unique, contrairement au français avec l’Académie française ou à l’espagnol avec la Real Academia Española (RAE). Au contraire, l’anglais possède de multiples variétés, l’anglais britannique et l’anglais américain étant les plus importantes, chacune d’entre elles étant soumise à de multiples règles définies par une myriade d’organisations linguistiques. Cette diversité soulève une question essentielle pour tout rédacteur : Quelles sont les règles à suivre ? Quelle orthographe faut-il privilégier entre la britannique et l’américaine ? (Un indice pour le public anglophone : selon le guide de style de l’OMSA, c’est la britannique). 

Ces questions peuvent sembler superflues, mais le style d’écriture et les règles linguistiques déterminent le public qui s’identifie au texte et qui se sent inclus. Fondamentalement, le langage façonne notre vision du monde et, par conséquent, la manière dont nous souhaitons la façonner. Pour une organisation d’envergure mondiale comme l’OMSA, un langage inclusif est vital car il garantit que tous les lecteurs, au-delà des clivages ethniques, culturels, religieux, d’âge et de sexe, se sentent inclus et respectés. 

Le guide de style de l’OMSA a été élaboré en gardant à l’esprit ce principe d’inclusion et est conçu pour les locuteurs natifs et non natifs. Il repose sur l’une des plus grandes autorités linguistiques britanniques, l’Oxford English Dictionary, et se fonde sur son guide de style, New Hart’s Rules [9]. Bien que les autorités linguistiques diffèrent sur des détails tels que l’emplacement de la virgule ou l’utilisation des majuscules, toutes s’accordent à dire qu’il est primordial d’écrire en tenant compte de l’égalité des sexes. 

Alors, comment écrire de manière non sexiste ? Le plus important est d’éviter les suppositions sur le genre. Dans de nombreux cas, le genre n’est pas pertinent : plutôt que de supposer qu’un vétérinaire est un homme ou une femme, nous pouvons simplement utiliser le pronom personnel « they » (« ils ») à valeur de singulier pour rendre le texte neutre du point de vue du genre. Par exemple, « The veterinarian should ensure they explain the procedure ». La première utilisation du pronom « they » à valeur de singulier remonte à 1375 [10] et est désormais acceptée par la plupart des guides de style anglais, utilisés dans les revues universitaires, les organes de presse et les maisons d’édition de la sphère anglophone. Reste à savoir si « they » survivra à l’évolution de la langue anglaise ou si un nouveau pronom neutre prendra sa place. L’OMSA réévaluera régulièrement son guide de style pour s’assurer qu’il reflète l’évolution des tendances linguistiques. De cette manière, l’utilisation de la langue par l’Organisation peut atteindre au mieux sa mission de soutien de la santé animale, chaque lecteur se sentant inclus et respecté. 

Pour une organisation denvergure mondiale comme lOMSA, un langage inclusif est vital car il garantit que tous les lecteurs, au-delà des clivages ethniques, culturels, religieux, dâge et de sexe, se sentent inclus et respectés. 

Français

Le français, du fait de ses origines latines, est une langue qui marque les genres. Chaque nom commun est soit masculin (« le »), soit féminin (« la »), à l’exception de quelques mots tels que « amour », « délice » ou « orgue » qui sont masculins au singulier et féminins au pluriel (la plupart du temps …). Mais cette différentiation est parfois trompeuse : quand on dit « j’ai vu une grenouille », on se réfère à l’espèce de l’animal, et non à son sexe biologique (il peut s’agir d’un mâle ou d’une femelle). 

Et nous connaissons tous la vieille règle de l’accord de l’adjectif qui se met au masculin pluriel, même quand il se rapporte à plusieurs noms de genres différents : « les fenêtres [fpl] et les murs [mpl] de la maison ont été récemment repeints [mpl] ». 

Alors, comment rendre le français plus inclusif ? C’est un défi qui semble plus simple à relever dans une langue comme l’anglais qui n’a qu’un seul article pour tous les genres (« the »). 

La langue française n’est pas aussi figée que l’on voudrait bien le croire, elle a évolué au fil des siècles. On s’en rend compte en lisant des auteurs comme Joachim Du Bellay (XVIe siècle) dont le livre « La Deffence et Illustration de la Langue Francoyse » se lit maintenant « La défense et illustration de la langue française » [11]. De plus, le français dit moderne est lui aussi sujet à des particularismes géographiques selon le pays où il est parlé (nos amis canadiens sont particulièrement créatifs à cet égard, notamment lorsqu’il s’agit d’éviter des anglicismes dont nous sommes parfois friands en Europe). 

Depuis plusieurs dizaines d’années, la féminisation de certains noms de métiers ou fonctions (cheffe de service, première ministre, autrice/auteure) vise à témoigner d’importants changements sociétaux déjà en place (dernière réglementation en date de 2017) [12], malgré certaines réticences académiques initiales [13], mais qui finissent par s’estomper [14]. Cependant, si l’on veut éviter les signes de différentiation graphique parfois utilisés dans l’écriture inclusive (comme le point médian dans « paraprofessionel·les vétérinaires » ou le trait d’union dans « paraprofessionel-les vétérinaires »), susceptibles d’être source de confusion pour des non francophones natifs ou difficiles à retranscrire à l’oral, nous pouvons faire des périphrases ou reformuler certaines expressions : pour traduire « The chairperson of the session was … », on pourrait dire « La séance a été présidée par … ». 

Et la langue française est suffisamment riche pour que l’on puisse se le permettre. A nous de faire preuve de créativité et de modernité. Comme le disait Molière, dont notre belle langue porte le nom : « Les anciens, Monsieur, sont les anciens, et nous sommes les gens de maintenant » (Le Malade imaginaire) [15]. 

Et la langue française est suffisamment riche pour que l’on puisse se le permettre. A nous de faire preuve de créativité et de modernité. Comme le disait Molière, dont notre belle langue porte le nom: «Les anciens, Monsieur, sont les anciens, et nous sommes les gens de maintenant» (Le Malade imaginaire). 

Espagnol

L’espagnol, comme le français, a une structure sexuée profondément ancrée, mais son approche de l’inclusion a suscité une conversation distincte. 

L’espagnol étant la langue officielle de 21 pays répartis sur trois continents, comment s’assurer de ne pas négliger les spécificités culturelles, sociales et régionales lors de la création d’un guide de style ? 

En considérant ces spécificités, nous pouvons trouver plus de questions que de réponses lorsqu’il s’agit des principes d’égalité et d’élimination de la discrimination. Prenons, par exemple, l’interdiction par le gouvernement argentin, en 2024, du langage inclusif dans les documents officiels, langage qui avait été adopté par l’administration précédente, ainsi que de toute référence à la perspective de genre [16]. De même, en 2020, la Cour constitutionnelle de Colombie a jugé que la double mention du genre (par exemple, « bienvenidos » et « bienvenidas » [bienvenue] ou « maestros » et « maestras » [enseignant/enseignante]) était « inutile » [17]. La même année, la RAE – une institution privée, vieille de 300 ans, dédiée à la préservation de l’unité de la langue espagnole – a publié un rapport sur le langage inclusif dans la Constitution espagnole, préconisant l’utilisation de termes génériques masculins ou, le cas échéant, de mots « épicènes », de termes collectifs ou de noms abstraits [18,19]. 

Lors de l’élaboration d’un guide de style pour une organisation internationale, il est essentiel de tenir compte de la mission de l’organisation. En l’occurrence, en tant qu’autorité mondiale en matière de santé animale, l’OMSA doit privilégier le langage scientifique dans sa stratégie de communication. Ce type de langage se définit par la précision, l’exactitude, la clarté et la concision, des qualités qui exigent souvent de mettre de côté les nuances subjectives du discours quotidien au profit de l’économie des mots [20]. 

Lors de la création du guide de style espagnol, après avoir identifié le public cible, il peut être important de trouver un équilibre entre « l’unité de la langue » et la langue en tant qu’outil de « façonnage d’attitudes culturelles et sociales ». Cela aidera les rédacteurs à élaborer un contenu respectueux de la langue espagnole, du public et de la science. 

L’espagnol étant la langue officielle de 21 pays répartis sur trois continents, comment sassurer de ne pas négliger les spécificités culturelles, sociales et régionales lors de la création dun guide de style? 

Pour une organisation trilingue vieille de cent ans et denvergure mondiale comme lOMSA, lutilisation dun langage inclusif en anglais, en français et en espagnol est importante car elle garantit que tous les lecteurs se sentent inclus et respectés. Forte de lexpérience du guide de style anglais, lOMSA continuera dadopter un langage évolutif en élaborant des guides de style complémentaires en français et en espagnol.

 

Remerciements

Cet article a été rédigé à lorigine en français, en anglais et en espagnol. Nous remercions tout particulièrement Florent Taconnet pour la traduction vers le français, Séverine Bègue pour la révision du français, Kevin Isaacs Kawi pour la traduction vers l’anglais, Kristen Congedo pour la révision de l’anglais, Margarita Amézquita pour la traduction vers l’espagnol et Margarita Alonso pour la révision de l’espagnol. 

 

Références

[1] Un siècle de force : notre histoire [en anglais]. Paris (France) : Organisation mondiale de la santé animale ; 2024. Disponible en ligne : https://www.woah.org/en/woah-turns-100-a-century-of-improving-animal-health-and-welfare/a-century-strong-our-history (consulté le 10 décembre 2024). 

[2] Membres. Paris (France) : Organisation mondiale de la santé animale ; 2024. Disponible en ligne : https://www.woah.org/fr/qui-nous-sommes/membres (consulté le 10 décembre 2024). 

[3] Alessandrini B, Alguerno MI, Lasley J, Sharandak V, Srivastava R. Façonner les Services vétérinaires dans le monde entier en adoptant une approche intersectionnelle et axée sur le genre : diversifier le vivier d’experts en performance des Services vétérinaires de l’OMSA. Paris (France) : Organisation mondiale de la santé animale ; 2025. Disponible en ligne : https://theanimalecho.woah.org/fr/faconner-les-services-veterinaires-dans-le-monde-entier-en-adoptant-une-approche-intersectionnelle-et-axee-sur-le-genre/ (consulté le 3 février 2025). 

[4] Thierry AF, Fèvre S. Plus de femmes dans le secteur vétérinaire : l’inclusion au niveau mondial est-elle vraiment au rendez-vous ? : Formation et insertion professionnelle des femmes professionnelles vétérinaires au Sénégal et au Togo. Paris (France) : Organisation mondiale de la santé animale ; 2025. Disponible en ligne : https://theanimalecho.woah.org/fr/plus-de-femmes-dans-le-secteur-veterinaire-linclusion-au-niveau-mondial-est-elle-vraiment-au-rendez-vous/ (consulté le 3 février 2025). 

[5] Organisation mondiale de la santé animale (OMSA). World Café on Gender, organisé par le groupe de travail sur le genre de l’OMSA [en anglais]. Paris (France) : OMSA ; 2023. 14 p. Disponible en ligne : https://doc.woah.org/dyn/portal/index.xhtml?page=alo&aloId=43484&espaceId=100 (consulté le 31 décembre 2024). 

[6] Organisation mondiale de la santé animale (OMSA). Gender Equity Plan. Paris (France) : OMSA ; 2022. 5 p. Disponible en ligne : https://doc.woah.org/dyn/portal/index.xhtml?page=alo&aloId=42913&espaceId=100 (consulté le 10 décembre 2024). 

[7] Organisation mondiale de la santé animale (OMSA). WOAH style guide: English. Paris (France) : OMSA ; 2024. 

[8] Hejná M, Walkden G. A history of English. Berlin (Allemagne) : Language Science Press ; 2022. 461 p. https://doi.org/10.5281/zenodo.6560337 

[9] Waddingham A, Ritter RM. New Hart’s Rules: the Oxford style guide. Oxford (Royaume-Uni) : Oxford University Press ; 2014. 464 p. 

[10] Baron D. A brief history of singular ‘they’. Oxford (Royaume-Uni) : Oxford University Press. Disponible en ligne : https://www.oed.com/discover/a-brief-history-of-singular-they?tl=true (consulté le 31 décembre 2024). 

[11] Du Bellay J. Défense et illustration de la langue française. Paris (France) : CreateSpace Independent Publishing Platform ; 2017. 50 p. 

[12] Philippe E. Circulaire du 21 novembre 2017 relative aux règles de féminisation et de rédaction des textes publiés au Journal officiel de la République française. JORF. 2017:0272;4. Disponible en ligne : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000036068906 (consulté le 12 décembre 2024). 

[13] Académie française. La féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres – Mise au point de l’Académie française. Paris (France) : Académie française ; 2014. 3 p. Disponible en ligne : https://www.academie-francaise.fr/actualites/la-feminisation-des-noms-de-metiers-fonctions-grades-ou-titres-mise-au-point-de-lacademie (consulté le 12 décembre 2024). 

[14] Académie française. La féminisation des noms de métiers et de fonctions. Paris (France) : Académie française ; 2019. 20 p. Disponible en ligne : https://www.academie-francaise.fr/sites/academie-francaise.fr/files/rapport_feminisation_noms_de_metier_et_de_fonction.pdf (consulté le 12 décembre 2024). 

[15] Molière JB. Le Malade imaginaire. Paris (France) : Hachette Education ; 1999. 191 p. 

[16] El Gobierno de Javier Milei prohíbe el uso del lenguaje inclusivo en documentos oficiales en Argentina. Cable News Network (CNN) Español ; 2024. Disponible en ligne : https://cnnespanol.cnn.com/2024/02/27/milei-prohibe-leguaje-inclusivo-documentos-oficiales-orix-arg (consulté le 11 janvier 2025). 

[17] Lizarazo Ocampo AJ. Sentencia T-344/20: Protección a mujeres víctimas de violencia y la perspectiva de género en la administración de justicia. Bogotá (Colombie) : Corte Constitucional de Colombia ; 2020. Disponible en ligne : https://www.corteconstitucional.gov.co/relatoria/2020/T-344-20.htm (consulté le 11 janvier 2025). 

[18] Real Academia Española. Informe de la Real Academia Española sobre el lenguaje inclusivo y cuestiones conexas. Madrid (Espagne) : Real Academia Española ; 2021. 156 p. Disponible en ligne : https://www.rae.es/sites/default/files/Informe_lenguaje_inclusivo.pdf (consulté le 11 janvier 2025). 

[19] Real Academia Española. Estatutos y Reglamento de la Real Academia Española. Madrid (Espagne) : Real Academia Española ; 2021. 134 p. Disponible en ligne : https://www.rae.es/sites/default/files/2021-02/Estatutos%20y%20reglamento_2014_19_2_2021.pdf (consulté le 21 octobre 2024). 

[20] Valerga M, Trombetta L, Corti M. La escritura académica y la irrupción del lenguaje inclusivo. Pren. Méd. Argent. 2023;109(4):136-40. Disponible en ligne : https://prensamedica.com.ar/LPMA_V109_N04_P136.pdf (consulté le 10 novembre 2024). 

 

Crédits image de couverture : ©WOAH

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